Le bouchon, ca bouche.
Certes …et cela n’est pas une fonction passionnante.
Mais ce n’est pas tout un bouchon doit aussi être stable (dans le temps) et inerte (ne transmettant pas de substances indésirables)
Mais le bouchon ne fait pas que boucher: Il laisse aussi passer l’oxygene.
S’il le fait bien, le vin vieillit bien.Et ca, ca commence à nous intéresser.
…Voila pourquoi j’ai voulu en savoir plus sur le monde du bouchon. Petit tour (succinct) des types de bouchon proposés sur le marché et des petites choses à savoir (peu de phrases, juste des points rapides); c’est parti :
1/ Le Bouchon en liège
Le liège est récolté tous les 10/15 ans.
La qualité d’un bouchon varie en fonction:
– de la taille
– de l’origine du liège
Les porisités du liège sont le lieu ou se cachent les TCA qui donnent le gout de bouchon (argh)
Ce risque explique les contrôles de qualité parfois draconiens que font certains domaines comme le Chateau Las Case qui teste 2% des bouchons du Grand vin (pour les renvoyer au fournisseur en cas de souci)
Un bouchon standard revient a environ 12 cents par bouteille ( pour une petite propriété de 6ha) quand un bouchon en liège de qualité supérieure revient a 18 cents. C’est un cout important pour un producteur et les aléas générés par ces bouchons le motivent à envisager de nouvelles alternatives.
Le liège se fait un rare, les prélèvements se font plus régulièrement ( avant c’était tous les 20 ans je crois). La qualité s’en ressent disent certains. Il est peut être sain pour le marché (en terme de prix et de qualité) que les consommateurs aussi soient prêts a apprécier les nouvelles générations de bouchon :
2/ Le Bouchage a vis
Ce marché aurait doublé de 2006 a 2009 pour atteindre 300 millions de capsules vendues en France.
Selon d’autres sources, il toucherait 3 à 7% des bouteilles commercialisée.
Quels avantages y voir :
– moindre cout pour le producteur
– pas d’aléa lié au bouchon en liège
– préservation des aromes primaires (les aromes restent sur le fruit plus longtemps)
– practicité d’ouverture pour le consommateur.
Ces arguments expliquent sans aucun doute cette croissance. J’ai encore tendance à penser que ces capsules ne concernent que les « vins de soif », à boire jeunes sur le fruit. Mais on voit aussi fleurir des bouchons à vis sur des bouteilles milieu/haut de gamme du « nouveau monde » (cachés parfois par un opercule plastique).
Une évolution des pratiques et des mentalités à suivre.
Pour ma part, attaché que je suis au tire bouchon et au doux bruit qu’il génère, j’ai du mal avec le bouchage a vis.
3/ les bouchons synthétiques
Pour en avoir discuté avec Mr Meyer, viticulteur en Alsace, j’ai cru comprendre qu’il y avait différents types de bouchons synthétiques :
– des bouchons de qualité qui s’apparentent à des bouchons de liège de 2e catégorie
Mais l’innovation devrait sans doute permettre aux bouchons synthétiques de se hisser au niveau des bouchons de liège de 1re catégorie. Si ce n’est pas déjà fait avec par exemple les bouchons de la société NOMACORC qui a lancé recemment sa gamme « Select Series ». Elle annonce en effet que leurs bouchons offrent un taux de transmission d’oxygène constant (avec absence de TCA et des bouchons tous identiques bien sur)
– ceux qui ne laissent pas passer l’air, type bouchon a vis donc, qui se limitent à des vins de soif
Vous trouverez plus de détails sur Wikipedia car les différences semblent plus subtiles:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bouchon_de_bouteille
Si le bouchon synthétique est économique, sure, parfois performant et même design ( voir les habillages noirs de Pierre Souhait par exemple, du plus bel effet); reste qu’il n’est pas écolo (polypropylène).
4/ Les bouchons en verre
Il semblerait que des bouchons en verre fassent leur apparition (marque Vino-Lock je crois).
Avantages : On débouche et rebouche le vin a volonté. C’est élégant.
Désavantages:
* Le consommateur peut être désorienté
* on manque de recul sur ces bouchons (quel est le vieillissement sur 10 ans par exemple)
* ils nécessitent des cols de bouteilles spécifiques ce qui augmente les couts de production et ralentit leur propagation.
En avez vous vu ? moi pas…
Voilà, On a fait le tour du bouchon.
Maintenant, on le tire (avec ou sans tire bouchon pour certains…mais bon)
Salut,
Tu es passé à la Dive, Renaissance, Salon des Vins de Loire ?
Une impression ? Des coups de coeur ?
Bien cordialement,
Fabrice
VinSurVin
Slt Fabrice
C la misere, rien, parce qu’on attend un heureux evenement. Seule une soiree Olivier B… Je t’envoie un mail
Et l’bouchon d’cire qui rend sourdingue ?!
Ok, j’décanille.
Un bouton en liege de 1ere qualité pour une production de 10 000 pieces couterai 30 a 40c aux dernieres nouvelles…quand meme !