Beaucoup de choses ont déjà été écrites sur le domaine de Richard Leroy, donc je vais me contenter de parler d’une dégustation récente de 4 millésimes, organisée par un caviste nantais :
Les Noels de Montebenault 2016
Il y a du monde dans ce vin c’est opulent, avec un léger goût de souris (qui serait en perte de vitesse avec le temps). Le vin parait gras, pourtant bien droit.
A cause du gel, le rendement a été faible 16hl/ha (peu de bouteilles dispo) et il n’y a pas eu de Rouliers cette année-là.
Les Noels de Montebenault 2015
Un vin plus tranchant, très « pierre à fusil », perlant.
Recolté le 13 septembre, 13.2 d’alcool, ph très bas : « un athlète » dit Richard Leroy, il tiendra dans le temps.
Les Rouliers 2014
Il n’y a pas eu de Noels de Montbenault cette année là. On passe donc avec les Rouliers sur un sol de schistes. Il y a un peu de sucre résiduel (4g), un peu de SO2 et le vin a fait sa fermentation malolactique. Du coup il apparaît plus rond et plus court, c’est un très bon chenin « conventionnel ».
Les Noels de Montebenault 2013
Il a l’opulence du 2016 et le tranchant du 2015, toujours ces notes de pierre à fusil. 12.5 d’alcool et léger perlant. Grand vin. Super accord avec une tomme de chartreuse.
Oui, on aurait bien aimé poursuivre cette mini verticale…
Erreur de ma part, il y a bien eu des Noels 21014. La preuve j’en ai dégusté en Janv 2020. Profil atypique, assez large , debut d’evolution oxydative, reposant sur un squelette ciselé en fond de bouche